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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 14:38

2011 03 10 RoutesS’il y a un mot qui est beaucoup prononcé dans le cadre de la campagne actuelle des élections cantonales, c’est bien le mot ROUTES. Qu’il s’agisse du manque criant d’entretien du réseau départemental, de la suppression de l’aide spécifique aux collectivités pour le réseau communal, mais aussi du retard en matière d’infrastructures dans notre département, nous l’entendons à chaque réunion et dans tous les débats.

Sur l’entretien du réseau départemental, les Valdoisiens ont de bonnes raisons d’être mécontents tant il est évident que la « majorité de circonstance socialiste » a réduit les crédits qui y étaient habituellement consacrés. Pour mémoire, en 2010 les budgets de fonctionnement et d’investissement pour l’entretien et la réalisation des infrastructures routières sont en nette baisse par rapport à ce que nous y consacrions jusqu’en 2007.

De même, le nouveau dispositif de la « contractualisation », cher à l’exécutif socialiste et qui remplace notre guide des aides à l’investissement des communes, a privé ces dernières de la capacité d’entretenir leur propre réseau. Pour s’en convaincre, il n’est qu’à regarder les quelques contrats signés à ce jour qui ne prévoient qu’en de très rares cas de travaux de voirie.

Mais la période électorale est propice aux promesses et les candidats socialistes, en particulier le président Arnal et le vice-président Muller, en charge des infrastructures,  nous annoncent un plan d’urgence pour les routes, plan que nous réclamons depuis quinze mois sans être entendus. Alors chouette, je l’avais d’ailleurs prévu, la période de Noël a été prolongée en Val d’Oise.

Soyons sérieux, cet exécutif n’a pas pour priorité de rendre attractif notre département mais plus de se maintenir au pouvoir en faisant, par clientélisme, la distribution d’aides sans en dresser le bilan en terme de coût et de rapport. On pourrait croire que la devise des socialistes c’est : « Les dépenses de fonctionnement avant l’investissement ».

Pourtant, au-delà du confort auquel ont droit les administrés, la facilité de circuler, l’offre diversifiée en matière de transport et la valorisation des territoires sont essentielles pour attirer les entreprises et donc pour créer des emplois et de la richesse. En la matière le Val d’Oise prend malheureusement beaucoup de retard par rapport aux autres départements de la région Ile de France. Les mois passés à se plaindre d’être mal servi dans le cadre du projet du Grand Paris, ajoutés à cette perte d’attractivité sont autant de coups portés à la dynamique historique insufflée par le groupe « Union pour le Val d’Oise » depuis plus de 40 ans.

Je n’ose imaginer ce que serait la position d’un exécutif constitué d’élus du PS, du PRG et des écologistes, voire du Front de gauche, sur le bouclage de la Francilienne entre le Val d’Oise et les Yvelines, sur la réalisation de l’Avenue du Parisis pour prolonger le tronçon actuel, de la jonction de l’A16 avec l’A86, voire de l’A15 avec le périphérique. Ils ont des positions très opposées ce qui nous garantirait une absence de décision certaine alors que ces liaisons sont réclamées par les entreprises qui sont ou qui souhaitent s’installer en Val d’Oise mais qui iront ailleurs si ces décisions ne sont pas prises rapidement.

« Là où il y a une volonté, il ya un chemin. » Cette citation est attribuée à de nombreuses personnalités, mais elle est de Lénine, voire de Lao Tseu. En matière de routes, il est clair que l’exécutif socialiste du Val d’Oise ne l’a pas fait sienne car il n’en a pas la volonté.

A demain avec S comme SPORT

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